Pour nos Tomodachi Automne / Hiver 2017
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24d’application des lois maritimes en vigueur dans les pays signataires. Le troisième est une collaboration mutuellement bénéfique avec les autres organisations internationales et associations de transport maritime afin de partager les expériences et les expertises. »L’activité la plus importante, selon M. Kuroki, est le partage d’informations. Les lieux des incidents de piraterie sont soigneusement quantifiés par pays, port et zone maritime, et répartis en catégories de 1 à 4 correspondant à leur niveau de gravité. Les informations sont partagées avec les pays signataires et les compagnies maritimes par différents canaux, notamment sous la forme d’alertes ponctuelles et de rapports périodiques. La piraterie et les attaques à main armée contre les navires se produisent à différents niveaux de gravité, allant des crimes organisés graves, avec enlèvements des ReCAAP assure la sécurité des eaux asiatiquesDe même que les crimes à terre ne disparaîtront jamais, la piraterie et les vols à main armée à l’encontre des navires restent des problèmes graves encore aujourd’hui. Avant 1999, le nombre d’incidents dans les eaux asiatiques était estimé à entre 100 et 150 par an, mais il est passé à 211 cette année-là avant de bondir à 353 en 2000. La piraterie était devenue une menace grave, tant du point de vue de la sécurité qu’en termes économiques. Les marins japonais étaient en danger de mort. Les navires d’autres pays étaient aussi souvent victimes d’attaques. Pour changer cette situation, le Japon a travaillé en coopération avec d’autres nations asiatiques pour mettre en place le ReCAAP (Regional Cooperation Agreement on Combating Piracy and Armed Robbery against Ships in Asia). Un centre de partage d’informations (Information Sharing Centre) a ouvert en 2006 à Singapour.L’Information Sharing Centre (ISC) du ReCAAP est actif principalement dans trois domaines, comme l’explique son directeur exécutif Masafumi Kuroki : « Le premier domaine est l’échange immédiat d’informations ponctuelles et précises entre les pays signataires de l’accord, chaque fois qu’un incident se produit. Le deuxième domaine est le renforcement des capacités En coopération avec ReCAAP et dans le cadre de ses mesures anti-piraterie, le gouvernement japonais envoie des vaisseaux et avions de patrouille des garde-côtes vers les pays ayant un accès à la mer, principalement en Asie du Sud-Est, échange des points de vue avec les agences concernées et organise des formations et des exercices de lutte contre la piraterie. Cette photo montre des exercices d’application de la loi à bord d’un radeau pneumatique à grande vitesse réalisés pour le personnel des garde-côtes philippins (on voit en arrière-plan un vaisseau de patrouille japonais mis à la disposition des garde-côtes philippins).Masafumi KurokiDirecteur exécutif, ReCAAP Information Sharing Centre

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